L’état hypnotique n’est pas le sommeil. C’est un état de conscience modifié par lequel des phénomènes comme l’anesthésie peuvent être produits (« L’hypnose par Charcot », 1963).
En aucun cas, l'hypnose ne se substitue à un traitement antalgique prescrit par un médecin. Elle peut l’accompagner, le renforcer, en accord avec le médecin prescripteur.
L’auto-hypnose, peut être enseignée au consultant, pour maintenir l’anesthésie.
L’hypnoanalgésie peut être pratiquée dans les différents types de douleurs : chroniques, aiguës ou liées aux soins :
- Fibromyalgie
- Maladie de Lyme
- Syndrome de l'intestin irritable
- Douleurs des troubles musculo-squelettiques : hernies discales,...
- Douleurs liées aux traitements anti-cancéreux
- Migraines, céphalées.
- Brûlures,
- Chimiothérapies, radiothérapie
L'hypnose médicale peut être utilisée pour réduire l'anxiété et la douleur lors de soins entraînant des douleurs aiguës. Elle a déjà trouvé sa place dans les cabinets dentaires, s"installe dans les blocs opératoires et dans les services hospitaliers : services de grands brûlés, services d'addictologie, soins palliatifs,...
L'hypnose peut être utilisée pour mieux écouter et communiquer avec une personne en fin de vie. Quand la situation est bloquée avec les traitements classiques, l'hypnose peut être pratiquée en complément, permettant ainsi de réduire les doses de médicaments contre la douleur, contre l'anxiété et contre les vomissements.
Les soins douloureux peuvent être ainsi vécus plus agréablement.
Il est important de préciser que l'hypnothérapie est proscrite chez un patient qui n'est pas volontaire et chez les personnes souffrant de troubles psychiatriques. Elle est basée sur une relation de confiance entre le soignant et le soigné.